Madame Plouche

Tout et rien, rien et tout, mais un rien peut former un tout ...

posté le 04-05-2010 à 14:48:14

Qui a donc dit que l’histoire était ennuyeuse ?

 
Petit coup d’œil sur quelques petites anectodes du passé ...
 
La prochaine fois que tu te laves les mains, et que tu trouves la température de l’eau pas vraiment agréable, aie une pensée émue pour nos ancêtres...
 
Voici quelques faits des années 1500 et des poussières ...

La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu’ils prenaient leur bain annuel en mai (fais ce qu'il te plaît ...), et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur raisonnable en juin. Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à puer légèrement, et c’est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet. C’est à cette époque qu’est née la coutume du bouquet de la mariée.

Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d’eau très chaude. Le maître de maison jouissait du privilège d’étrenner l’eau propre ; suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité, puis les femmes, et enfin les enfants. Les bébés fermaient la marche. A ce stade, l’eau était devenue si sale qu’il aurait été aisé d’y perdre quelqu'un ... D’où l’expression  «Jeter le bébé avec l’eau du bain» !

En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille, sans charpente de bois. C’était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud. C’est donc là que vivaient les chats et les petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit. Lorsqu’il pleuvait, celui-ci devenait glissant, et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit.
D’où l’expression anglaise «It's raining cats and dogs» (it's raining men ... c'est dans la chanson seulement ... arf ... ouf)

Pour la même raison, aucun obstacle n’empêchait les objets ou les bestioles de tomber dans la maison. C’était un vrai problème dans les chambres à coucher, où les bestioles et déjections de  toute sorte s’entendaient à gâter la literie (j'ose à peine imaginer ... ambiance bouse couette). C’est pourquoi on finit par munir les lits de grands piliers afin de tendre par-dessus une toile qui offrait un semblant de protection. Ainsi est né l’usage du ciel de lit.

A cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu.
Chaque jour, on allumait celui-ci, et l’on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron. On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande. On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron. Celui-ci se refroidissait pendant la nuit, et le cycle recommençait le lendemain. De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron...

Les plus fortunés pouvaient s’offrir des assiettes en étain. Mais les aliments à haut taux d’acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui menait souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il n’était pas rare qu’on en meure. Le pain était divisé selon le statut social (quoique au prix où il est actuellement, le statut social va compter bientôt pour en avoir de qualité ...). Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, la famille mangeait la mie, et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.

Pour boire la bière ou d'autres alcools, on utilisait des gobelets en plomb. Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours! Et quand un ivrogne était trouvé dans la  rue, il n’était pas rare qu’on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre. Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s’assemblait pour boire un coup en attendant que l’olibrius revienne à la conscience. D’où l’habitude de la veillée mortuaire (ça suis moins sûre ...)

La Grande-Bretagne est en fait une petite île, et à cette époque, la population ne trouvait plus de place pour enterrer ses morts. Du coup, on déterra des cercueils, et on les vida de leurs ossements, qui furent stockés dans des bâtiments ad hoc, afin de pouvoir réutiliser les tombes. Mais lorsqu’on entreprit de rouvrir ces cercueils, on s’aperçut que 4 % d’entre eux portaient des traces de griffures dans le fond, ce qui signifiait qu’on avait enterré là quelqu'un de vivant (beaucoup moins réjouissant ...). Dès lors, on prit l'habitude d’enrouler une cordelette au poignet du défunt, reliée à une clochette à la surface du cimetière. Et l’on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l’oreille. C’est ainsi que naquit l’expression «sauvé par la clochette» (et non par la fée Clochette ...)
 
Merci Nath ... m'endormirais encore moins bête ce soir, quoique ...
 


Commentaires

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1. escaleocabannes  le 04-05-2010 à 16:39:19  (site)

Excellent ! Jeter le bébé avec l'eau du bain et oui...bien sûr !

2. aichanina  le 04-05-2010 à 17:04:50

ai appris plein de choses..g aimé pour le bain, pauvre gosse...

3. Amanyte  le 05-05-2010 à 13:42:34  (site)

Psssttt ... t'inquiètes Aicha ils prennent pas toujours le même bébé ... arf ...Joint

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posté le 04-05-2010 à 14:34:26

Borloo et l'environnement : made in China

 


 

Invité sur France Inter pour évoquer l'examen à l'assemblée du projet de Grenelle 2, JLB a nié que le projet avait été vidé de sa substance (euh, son ministère oui ...), utilisant même l'exemple chinois pour démontrer l'engagement du pays en matière d'environnement. « La Chine a choisi la stratégie de l’économie verte, c’est même sa stratégie de développement », affirme le ministre (là, les ours blancs vont être très désabusés ...)

 

 


 

Les Chinois eux-mêmes font un constat désabusé sur l’état du pays. Il y a un an Zhang Lijun, le ministre de l’Environnement, expliquait que les problèmes de la Chine en la matière étaient toujours aussi graves, « faute d'efforts suffisants des gouvernements locaux. La situation générale de la pollution de l'environnement ne nous permet pas d'être optimistes ».


Selon l’OCDE, si la Chine est la seconde puissance économique, elle est devenue aussi la première puissance polluante. Une pollution qui lui coûte officiellement 64 milliards de dollars soit 3 % de son PIB. Dix-sept des 20 plus grandes villes les plus polluées se trouvent en Chine, un tiers des cours d’eau sont  « gravement » souillés, la pollution de l’air causerait 460 000 décès prématurés chaque année. Un rapide coup d’œil sur la récente actualité chinoise suffit à dresser l’état des lieux environnemental du pays.

 

Source

 

 

 
En fait, tout ça c'est la faute à l'embouteillage "législatif" ...
 

 

 

Toujours en matière d'environnement à la sauce Grenelle, à lire ceci écrit par plusieurs scientifiques.

 

 

Juste le temps que je trouve le moyen d'insérer tout le document (pdf) et non la premère page et la suite va venir ...

 

On est mal barré ...

 

Bon je n'ai pas réussi à faire ce que je voulais faire avec mon PDF, c'est simple si ça se trouve c'est impossible ... donc je vous livre la lettre à l'état brut de pomme ... c'est long, mais le devenir de notre petite planète mérite bien quelques minutes de lecture ...

 

Quel terrible calcul social, environnemental ou politique ont inventé certains et pour quoi a juste ? Le pouvoir, le fric ... encoe une fois nous sommes TOUS mortels .. Le constat qui suit est implacable mais malheureusement tellement vrai, nous allons tous en faire les frais ...

 

"Grenelle : Après le temps des postures, voici venu le temps des impostures


Trois mois après l’élection présidentielle de 2007 sont mises en place deux des propositions lancées par les écologistes et par la plupart des associations de protection de l’environnement: un superministère de l’environnement à compétence transversale et l’engagement d’un processus de discussions autour des enjeux environnementaux, dénommé « grenelle de l’environnement» .
La rupture ne s’est pas fait attendre, dans le nouveau MEEDAT le petit E de l’écologie a très vite été absorbé par l’Energie, l’Equipement le Développement et autres formes anciennes de développement. La mer intègre le Ministère en 2009, mais l’aménagement disparaît, l’intitulé est assorti d’une pompeuse mission relative au changement climatique et des technologies vertes.
Un coup politique autour des préoccupations d’environnement, mais au fait que peut bien représenter l’environnement pour ces politiques là ?
En fait de superministère, le Ministère chargé de l’environnement est devenu un insignifiant secrétariat d’Etat dont les pouvoirs et les moyens sont équivalents à ceux d’un petit département français. Le Ministère de l’environnement est bien mort et son avis de décès est le décret du 27 février 2009 qui supprime les seules structures lisibles au plan local en matière d’environnement que sont les DIREN et les DRIRE. La nouvelle organisation centrale, à l’Arche de la Défense révèle un réel éclatement des structures disséminées dans plusieurs bâtiments, à des étages différents...Cette mort est célébrée comme il se doit avec l’annonce
du lancement d’un deuxième EPR et quelques autoroutes. La technostructure, qui a pu craindre pour ses prérogatives en voyant son ministre partir sur la banquise avec quelques écologistes est à présent pleinement rassurée, non seulement rien ne change mais en cette période de vaches maigres les grands travaux de bétonnage vont exploser. Et pour que le message soit encore plus clair, c’est le grand bétonneur en personne qui se charge de l’annoncer au mépris de toutes les règles de droit qui veulent qu’une décision de cette importance soit précédée d’un débat public.
Pendant ce temps la communication va bon train et les festivités se poursuivent à un rythme effréné. Le Grenelle de l’environnement et celui de la presse (à moins que ce ne soit celui de l’insertion sociale...) pas encore digérés, voilà que l’on s’attaque au Grenelle de la mer. Le caddie plein de poissons durables, de littoral aménagé et de terminaux méthaniers notre vaillant timonier s’attaque maintenant aux récréations nautiques.
Heureusement, la fête n’était qu’un prétexte pour légiférer car les choses sérieuses finissent par arriver et là, il faut bien admettre que le résultat est digne d’un grand feu d’artifice. Oubliées ces longues journées de Comop destinées à rendre illisibles les propositions faites par les groupes de travail dans la première phase du Grenelle, l’heure est à la loi. Il aura fallu deux lois pour traduire le Grenelle en droite. La première dite Loi GrenelleI, en droit, est une sorte de catalogue de bonnes intentions qui ne change strictement rien sur
le fond. Il n’est pas étonnant qu’un tel texte n’ait rencontré pratiquement aucune opposition lors de son passage au parlement. Mais une lecture plus attentive révèle quelques surprises que les juristes sauront apprécier. Ainsi pour les trames vertes et bleues, dont on attendait quelques obligations caractérisées, il est mentionné à l’article 24 que leurs modalités de prise en compte par les documents de planification « seront précisées à l'issue d'un audit qui aboutira avant fin 2009 », quel volontarisme !!!. En revanche le législateur est très précis à l’article 9 pour supprimer l’avis conforme de l’Architecte des bâtiments de France dans les
Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager...
La seconde dite Loi Grenelle II poursuit son parcours législatif.. au fil du temps les
amendements réduisent ici ou là le droit en vigueur. Ce texte ne comporte pas moins de 104 articles. Là le lecteur, plus attentif face à un tel volume devrait en principe constater une évolution significative des règles en vigueur.

Les attentes sont fortes, trop peut-être, mais la déception est en revanche réelle, qu’on en juge :
- le texte comporte 141 fois les termes « peut, pourra, ou pourrait », cad qu’il n’instaure  aucune obligation à l’égard des destinataires,
- il comporte 16 fois le terme « doit », mais sur les 16, plus de la moitié sont des  reprises de textes antérieurs, notamment du code de l’urbanisme.
On constate en effet que les exigences « environnementales » laissent dubitatif, que l’on en juge : art. 5 de la loi les directives territoriales d’aménagement et de développement durables qui remplacent les DTA, ont un contenu « environnemental » étendu, mais elles n’imposent plus un rapport de compatibilité aux documents locaux d’urbanisme, quel est donc  l’intérêt de ce nouvel instrument ?
L' article 21 de la loi instaure un péage modulé pour les véhicules de transport de marchandises par route, mais elle prévoit expressément que « la modulation doit être sans  effet sur les recettes de l’exploitant !!!

L'article 23 relatif aux schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie :louable en lui-même, mais il n’impose rien, il ne permet pas de peser sur les choix de modes de transports ni sur le développement urbain...
L'art. 45 trame verte et bleue, puis schéma régionaux de cohérence écologique : si l’idée est pertinente, sa portée est tout à fait limitée car ou l’outil reprendra des mesures déjà existantes ( quelle est son utilité dès lors) ou il ne constituera qu’un inventaire imposant aux collectivités un rapport de « prise en compte » ( nouvel art. L 371-3 c.env.)....
Au-delà de ces péripéties, c’est la réalité qu’il faut apprécier, c'est-à-dire quelles sont les décisions les plus significatives qui ont été prises et que l’on peut confronter à ce processus....

 

- réforme des nomenclatures, par décret depuis 2006 plusieurs réformes ont conduit à assouplir les contrôles sur les installations sources de nuisances et de pollution, de plus la loi du 17 février 2009 relative à l'accélération des programmes de constructions et  d’investissements publics et privés autorise le gouvernement à adopter par ordonnance (« quid de la démocratie parlementaire ») un régime d’autorisation simplifiée des installations sources de pollutions et de nuisances. L’ordonnance a été publiée le 12 juin 2009, exit études d’impact et enquêtes publiques, les contrôles seront allégés, la RGPPP produit ses effets, l’Etat français, pourtant en passe d’être encore condamnée  la justice européenne, refuse de se donner les moyens de ses missions régaliennes .....

 

- loi sur les OGM : présenté comme une avancée par nombreux, ce texte n’instaure aucun système novateur. Derrière le moratoire sur un produit, le Monsato 814, la France s’apprête bien à autoriser de manière systématique les cultures OGM, l’arbre cache bien la forêt !!!!! Président l’Union européenne, la France a-t-elle conduit l’Europe à infléchir la Commission pro- OGM : NON !!!........


- nucléaire : malgré les engagements lors des discussions, la France a-t-elle posé un questionnement sur le nucléaire, au moins une évaluation de son coût réel ? NON !!!! au contraire, par deux décisions de l’exécutif, sans concertation préalable et au mépris des engagements du grenelle de l’environnement, l’exécutif autorise deux EPR, alors même que le chantier finlandais, 1° du genre a démontré l’amateurisme du calcul des coûts, dont un contentieux est en cours...


- agriculture : la réforme du financement de la PAC en 2013 impose de revoir les affectations des financements, le jeu des redistributions est en cours. S’oriente-t-on par exemple vers l’encouragement de l’extensif dans l’élevage, le bio ? NON, d’ailleurs comment va-t-on concilier ces cultures avec les OGM à quelques mètres, avec quelques mètres de distance : ineptie ??? La nouveauté : quelques redistributions ici ou là, mais sur le fonds l’agriculture productiviste est pérennisée, le principe pollueur/payeur ne sera toujours pas appliqué. Au contraire, la loi sur l’eau de  décembre 2006 instaure un fonds qui pourra indemniser les agriculteurs qui verraient leurs terres polluées par l’épandage des boues des stations d’épuration !!!!. Pendant la Présidence française de l’Union européenne, la directive sol, préparée depuis quatre ans a été...au moins différée si ce n’est abandonnée... alors qu’elle pouvait être définitivement adoptée..


- déchets : le choix de l’incinération comme mode « d’élimination » des déchets marque bien des orientations à contre-sens d’une logique environnementale (art. 78 de la loi dite grenelle 2), qu’en est-il d’une réelle politique de réduction à la source des quantités de déchets produits ?


- développement urbain : plusieurs textes dont deux lois, l’une du 17 février 2009, l’autre du 25 mars 2009, assouplissement certaines règles du code de l’urbanisme pour favoriser l’aménagement, qu’en est-il développement urbain durable ? La loi sur l’outre mer du 27 mai 2009 engage la « déstructuration » du droit de l’urbanisme pour ces territoires spécifiques. Sans oublier l’urbanisme commercial, les seuils des
installations soumises à contrôle ont été relevés, conduisant ainsi à réduire les études  préalables environnement, social, aménagement du territoire)....De plus l’été 2009 a été marqué par 2 annonces : assouplissement des conditions d’occupation des plages, réforme des décisions d’urbanisme dont le régime actuel, issu d’une réforme 2005/2007 est considéré comme trop contraignant !!!.


- représentation des associations et agrément des associations agréées de protection de l’environnement : avec la loi chasse du 31 décembre 2008 ( quel cadeau de fin d’année !), le législateur permet aux organismes de chasse d’obtenir cet agrément, pourquoi pas demain les fédérations de profession agricole ?.
    

Enfin, la « taxe carbone » : un projet ambitieux, qui doit « faire changer d’époque »... l’engouement premier laisse rapidement la place à de nombreuses questions : qui va réellement payer, les pollueurs connus et reconnus ? la filière nucléaire pour la gestion de ses déchets ( transports, traitement, stockage) ?

Les premières orientations sont claires, rien ne va vraiment changer. L’Etat recherche des financements, c’est auprès du plus grand nombre, c’est à dire les ménages, donc de tous ceux qui supportent ou subissent les choix sociétaux fondés sur l’automobile ( urbanisation, infrastructures ) que le prélèvement majeur sera assuré.
Quid d’une fiscalité dissuasive appliquée aux « contributeurs majeurs » ? Ainsi seront pérennisés les cadeaux fiscaux de début de septennat qui coûtent si cher à la nation (– voir les écrits de la Cour des Comptes) !. Ne s’agit-il pas aussi de compenser les futures pertes fiscales résultant de la suppression de la taxe professionnelle ?

Envisage-t-on de l’appliquer aux importations de produits fabriqués au mépris du respect des humains et de l’environnement ? Envisage--ton de l’affecter aux changements structurels ( le principe 8 de la déclaration de Rio vise à réduire et éliminer les modes de production et de consommation non viables) ?, envisage-t-on
d’en faire une condition aux échanges européens et/ou internationaux ? NON

Comment sera affectée cette nouvelles fiscalité : aux énergies renouvelables, aux transports en commun, à l’agriculture biologique, au ferroutage ?. Il est question d’en affecter une partie à la réduction de « charges sociales » !!! voilà l’opportunité d’une ressource fiscale au motif affiché de l’environnement qui va compenser les ressources budgétaires déficitaires, une fois encore.
Cerise sur le gâteau, la « crise » qui aurait du éveiller les consciences, servir de levier à des orientations structurelles majeures mettant au cœur des préoccupations les problèmes contemporains ( changements climatiques, perte de la biodiversité, dégradation des eaux, ollutions des sols, accroissement des problèmes de santé liés aux pollutions), va en fait servir de prétexte pour relancer des projets que les premières discussions avaient réussi à « geler » : es infrastructures routières, le nucléaire par exemple.....Certains projets sont présentés comme des novations ( grandes lignes TGV) mais ils étaient programmées depuis de
nombreuses années, et plusieurs grandes voies de circulation routière seront mises en chantiers..., où sont les obligations vers le ferroutage, le multimodal ???...De plus alors que le fameux pesticides « gaucho » était à peine interdit, le Ministre de l’agriculture autorise son substitut, certes à titre provisoire, mais pour une campagne de semailles, le CRUISER, que les apiculteurs eux-mêmes jugent encore plus nocif !!.... Le domaine de l’automobile est aussi révélateur : au-delà des primes aux renouvellements, les substantiels financements au secteur s’accompagnent-ils d’une redéfinition de la stratégie industrielle vers une réduction du parc et l’obligation d’intégration des préoccupations d’environnement ?

On constate une « hyper » médiatisation sur des mesures intéressantes certes mais tout à fait mineures, le prêt à taux zéro pour investissement dans le bâtiment mais qui finance éellement ? , et un silence de plomb sur des décisions majeures contraires aux objectifs remiers mais aussi sur les fusions de services et diminutions de personnels compétents au service de l’environnement...
    Alors : tout ça pour ça !!!.
L’environnement est devenu un produit marketing, y compris en politique. Dans la épublique devenue « bling-bling » nombreux se suffisent des miettes des banquets, de quelques passages cathodiques ou de strapontins pour abandonner jusqu’à leur objectifs fondamentaux.....les contre-pouvoirs sont peu à peu absorbés, noyés et laminés dans la permanence du paraître, certains dirigeants d’ONG n’échappent pas à cette ‘frénésie » du média, une sorte de « fièvre cathodique »....Les lobbies soutenant la technostructure ( chimie, agriculture, nucléaire, transports routiers) peuvent être satisfaits, pour eux l’essentiel est
préservé.
On est bien loin des préoccupations d’environnement... d’autres prendront le relais, plus tard, quand le réveil douloureux permettra de comprendre l’usurpation....combien faudra-t-il encore de catastrophes majeures ( Tchernobyl, Erika, AZF.....), peut être demain celles liées aux nanotechnologies... avant de prendre la mesure de l’urgence..
Alors même que les médias ne cessent de nous alerter par « émissions spectacles » caractéristiques de l’urgence de mesures coercitives, de moyens à la hauteur des enjeux, de l’action au quotidien, de la nécessité du respect des règles en vigueur, celles-ci ne cessent d’être remises en cause, les moyens d’être réduits...la mobilisation de la société s’impose....

Le scénario se renouvelle avec le « grenelle de la mer », le casting est le même... en fait la France doit simplement appliquer le droit en vigueur, notamment la directive cadre sur le milieu marin....rien de particulier encore, tout est bien dans le médiatique et le paraître.....les apparences seront sauves....il suffit de prolonger l’exercice....le banquet reste donc ouvert...  Alors même que l’urgence s’impose, avec un réel changement de modèle et de stratégie avec des mesures coercitives et directement applicables assorties de contrôles et de sanctions (une application simple de l’Etat de droit), il est nécessaire de s’interroger :

- pourquoi les questions structurelles ne sont pas abordées : les questions de production ( industrielle, agricole, pêche, transport, énergie), la question des échanges : quand les clauses environnementales et sociales détermineront-elles les échanges commerciaux ?
- pourquoi, ce que la crise a révélé de plus destructeur pour les sociétés, les humains et l’environnement n’a pas été immédiatement pris en considération,
- pourquoi pérenniser un système qui vient de démontrer sa logique d’échec...
- pourquoi la place des services publics structurants pour la société ( santé, éducation, environnement ) n’est pas posée autrement qu’en termes comptable, de rentabilité et de marché,

 

Dès lors, il est urgent de poser les conditions :

- de la nécessité de porter un projet, mettant au cœur de ses préoccupations fondamentales, l’humain et l’environnement, avec l’économie et les finances au      service des premiers. Dans un contexte environnemental et social fondamentalement bouleversé, résultat de politiques libérales développées depuis des années, des

décisions majeures s’imposent, la question du modèle doit être posée.

- de penser l’organisation et la dynamique des contre-pouvoirs. La même logique de neutralisation a opéré en matière sociale et environnementale, il est urgent que la société civile retrouve sa place et sa capacité à peser sur les orientations majeures, en application du principe de participation.
- de penser aux conditions d’établissement d’un droit de l’environnement à la hauteur des défis posés, et ils sont nombreux. Ceci suppose le respect de certains principes, l’établissement de règles claires, des modalités d’application précises, mais aussi desmoyens humains et matériels adaptés.
A force de servir le prince et de se contenter des honneurs et des miettes, l’essentiel échappe à certains acteurs de l’environnement.....pourtant au plan local, de nombreux volontaires s’attachent encore à œuvrer pour que l’environnement ne soit pas qu’un alibi..., pour que les êtres humains conservent leur dignité"


    Il est donc urgent d’arrêter l’imposture !

 

Simon Charbonneau – Enseignant Chercheur
Bernard Drobenko, Professeur des Universités
Alexandre Faro, Avocat à la Cour
Raphaël Romi Professeur des Universités

 

 


 

 

 

 


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1. horizon66  le 04-05-2010 à 14:43:38

Bonjour, belle après-midi à vous. Bel article.

2. Jakin  le 05-05-2010 à 08:14:08  (site)

Compliments pour le dessin du jour et bonne continuation.....
Jakin, smiley_id210602

3. anaflore  le 05-05-2010 à 08:36:45  (site)

bravo pour la photo du jour

4. Brunhilde  le 05-05-2010 à 09:42:36  (site)

Bonjour

Toutes mes félicitations pour la photo du jour !

Bonne journée

5. Amanyte  le 05-05-2010 à 13:39:52  (site)

Merci beaucoup, et merci surtout au dessinateur ... maintenant il faut que je trouve le moyen de mettre le pdf du jour ... Clin doeil1

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posté le 03-05-2010 à 20:18:08

Noujoum Gnawa ... 1

 

Samedi soir il y avait un festival sympa à Poitiers, alors avec Mymy on a volé vers le Poitou (non les douanes c'était pas pour nous ... arf) Composé de 9 musiciens de 5 nationalités différentes (Maroc, Algérie, Bénin, Serbie et France), et de cultures variées, Noujoum Gnawa métisse les instruments et les rythmes au travers d’une musique-transe inspirée en partie des Gnawas du Maroc et pimentée de groove et d’afro-jazz. De différentes cultures musicales : Salsa-Jazz-Reggae-Rock-Funk... le groupe puise son inspiration principalement dans les rythmes gnawa, une musique qui se distingue par la pratique de danses et de rythmes envoûtants auxquels on prête des vertus thérapeutiques.A travers le Guembri (bass traditionnelle) joué par Abdelillah MOUAHID auteur et interprète leader du groupe, et les qraqebs joués par Moulay Abdel-aziz MASROUR. Le groupe s’efforce de faire revivre cette musique en la métissant à d'autres instruments : Saxophones & Flute traversière : Elga BRONCO,Nicolas SHEID et Hugo CHAUMET, Batterie: Gaby GALENNE, Bass: Kamel ABADLIA, guitares: Sylvain TIPHANNEAU , percussions: Michel ZIVKCOVIC. Le tout apportant une touche Groove voir afro-jazz.
 
Source  pour découvrir et fin de semaine les photos et les vidéos, arf Mymy est partie avec ...

Elu meileur groupe de la région Poitou-Charentes à l'occasion des préselections des printemps de Bourges en 2006, il continue son bout de chemin tout en se faisant plaisir sur scène.
 
Un CD Live est déjà à leur actif distribué par la FNAC et un deuxième est en préparation.
 
 
C'était très sympa, petite ambiance festive (sans sortir du cercle ... allusion à une dame un peu "perchée" qui ne voulait plus qu'un autre gars soit dans notre cercle ...) bon son, petit carton rouge au public qui manquait un peu de pep's ... Et encore merci à Laure pour son accueil (pratique hein mon sac ?) et aux musiciens de Noujoum pour le repas partagé tous ensemble après ...
 
Prochain concert, arf en Charente, au Château de Verteuil le 17 juillet ... 
 

 


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1. aichanina  le 04-05-2010 à 11:28:12

les meufs de sortie...super zic en tout cas..et pis mymy partie avec photos et videos? pfffff on la change pô..Hey

2. Amanyte  le 04-05-2010 à 14:51:21  (site)

Changer ? oh non ... arf ... mais moi n'avais pas non plus matériel informatique "adaptationné" à sa petite carte, moi "taha l'ancienne" ... arf ...

3. aichanina  le 04-05-2010 à 17:07:39

en mieux je dirais meme plus: excuse nous la vieille que tu sois pas technologicienne (ou magicienn, enfin en "ienne"...!!!! hihiFrog

4. Amanyte  le 05-05-2010 à 13:38:18  (site)

Euh pouet pouet bicyclette ... je fais ce que je peux avec mes vieux neurones ... arf

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