Madame Plouche

Tout et rien, rien et tout, mais un rien peut former un tout ...

posté le 14-10-2008 à 11:52:39

Verrines marines ...

J'ai découvert les verrines, c'est assez simple, fait appel à l'imagination et aux divins mélanges de goûts et de couleurs. Quelques verrines aux étages colorés et "goûtus" ... je commence par l'étage inférieur et suivant le nombre de verres je laisse à chacun le soin d'évaluer ses quantités. Et puis il ne faut jamais mâcher tout le travail, toujours en laisser un peu pour les autres ...

 


 

  Verrine Viking

  • crème fraîche citronnée
  • harengs en petits morceaux
  • crème fraîche citronnée
  • quelques dés de pomme (en tassant un peu)
  • crème fraîche citronnée
  • décorer avec des oeufs de saumon et quelques branches d'aneth

Verrine Schubert (pour la truite ... gnarf gnarf)

  • crème fraîche avec aneth (poivre et sel of course)
  • truite fumée en morceaux
  • crème fraîche avec aneth
  • oeufs de lump noirs
  • crème fraîche avec aneth
  • décorer avec oeufs de lump rouges et quelques branches d'aneth

Verrine Rose de mer

  • tarama
  • saumon fumé en morceaux
  • crème fraîche citronnée rose (quelques gouttes de ketchup)
  • guacamole (purée d'avocats ...)
  • petits morceaux de pamplemousse rose
  • tarama
  • décorer avec des pistaches ou des pignons de pin 

Verrine Crevette

  • guacamole (n'oubliez pas de le citronner un peu, ça noircit très vite ...)
  • crevettes roses cuites
  • mayonnaise citronnée
  • tomates en petits dés
  • crevettes roses cuites
  • guacamole
  • décorer avec une crevette

Verrine Estrathon

  • crème fraîche citronnée et estragon
  • thon en miettes et écrasé (la vie n'est pas toujours facile ...)
  • crème fraîche citronnée et estragon
  • petits morceaux d'ananas
  • crème fraîche citronnée et estragon
  • décorer avec petits dés de tomates

 

Et on peut décliner comme ça des tas de verrines. On peut aussi avoir encore plus d'étages et ajouter ainsi encore plus d'ingrédients. Et pour les inconditionnels du "manger léger" on peut aussi mettre du fromage blanc à la place de crème fraîche. Bon appétit ...

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 14-10-2008 à 09:28:00

Peanuts

"Certains naissent hommes, d'autres chiens, et c'est moi qui ait eu la chance de naître chien."

 

 

 

Cette phrase résume toute la pensée philosophique de Peanuts, le chien de Snoopy. Ce chien a traversé une bonne partie de ma jeunesse. J'ai toujours le souvenir d'un miroir Snoopy, acheté à Londres dans les années 80 et qui m'a suivi dans tous mes déménagements ... et il y en a eu beaucoup.

 

En mémoire à ces années là où la vision des choses était nettement différente ... on était peut-être punk et no future mais on avait quand même un peu plus d'espoir.

 

Charles Monroe Schultz le papa de Peanuts est né en 1923 dans le Minnesota aux Etats-Unis. C'est un bosseur, qui travaille seul, profondément croyant. Et c'est dans la tête de cet homme coiffé en brosse et portant des lunettes, que sont nés les Peanuts. Il y a Charlie Brown, plein de bonne volonté malgré sa malchance chronique. Schroeder qui interprète tout Beethoven sur un piano d'enfant dont les touches noires sont peintes en trompe l'oeil. Linus et sa couverture qui le protège comme une armure. Lucy, la soeur aînée de Linus, chipie et mauvais caractère, psychiatre en herbe, qui aime Schroeder sans espoir mais sans se résigner. Sally la petite soeur de Charlie Brown, amoureuse de Linus et ennemie des mathématiques modernes. Et surtout Snoopy, le chien esthète et individualiste.
 

 
Lucidité et Peanuts

 

Le trait fondamental de Charlie Brown et de ses amis c'est la lucidité, lucidité soutenue par une franchise totale envers les autres et envers eux-mêmes qui leur permet de surmonter les obstacles. Linus dont le premier objectif est l'équilibre et la sécurité répète souvent que "la sécurité comme la liberté doit être défendue sans trêve". Pour survivre avec une soeur aussi égocentrique que Lucy il doit se dominer et accepter des concessions. Le seul point sur lequel Linus n'accepte pas de céder c'est l'abandon de sa couverture (moi c'était un coussin ... chacun sa thérapie). Chez Charlie Brown le réalisme est teinté d'un certain pessimisme, il se dépeint comme quelqu'un que les autres utilisent sans le moindre scrupule. Il déclare aussi que chaque fois qu'un homme se dresse contre une institution il est écrasé et vaincu. S'il est non violent c'est surtout parce qu'il a découvert chez les autres une nette tendance à rendre coup pour coup. Lorsque quelque chose va mal Charlie Brown avant d'accuser les autres commence par chercher si son manque de confiance dans le succès n'est pas la raison même de son échec. Ce n'est pas un naïf ou un simple d'esprit c'est seulement un homme de bonne volonté incapable de penser que les autres puissent être méchants. (Je vous jure que quand on est ado on y croit, après on déchante vite ...)

 

Lucy ne s'avoue jamais vaincue, en dehors de cas extrêmement rares où un fond de franchise revient à la surface et l'oblige à reconnaître son échec. Ainsi quand Snoopy s'obstine à danser malgré ses remontrances, elle finit par danser avec lui. C'est surtout quand elle occupe son poste de psy que Lucy trouve sa lucidité : quand il s'agit des autres, elle ne s'embarrasse pas de pieux mensonges ni de précautions qu'elle trouve inutile.

 

 

 

 

Snoopy est certainement le plus réaliste de tous. Il aimerait bien mordre de temps en temps mais la crainte d'être battu le pousse à "contrôler ses impulsions". Il voudrait bien donner une correction au chat d'à côté mais il a remarqué comme Charlie Brown que les coups appellent les coups et il préfére s'abstenir (ahhh si Double Bush avait été un fan de Snoopy plutôt que du Christ ....). Pour obtenir un bout de chocolat ou un biscuit, Snoopy accepte de faire le beau ; il sait que c'est nécessaire et qu'on a rien sans rien, mais il y a des limites à tout et la gourmandise ne doit pas aller jusqu'à la servilité.

 

Mais où sont les parents ?

 

La bande de Charles M. Schultz ne met pas en scène des gamins désobéissants et irrespectueux. Bien sûr ils savent que tous les parents ont des défauts mais les parents (qui n'apparaissent jamais dans la bande mais qu'on entend parfois comme parlant dans une pièce voisine) font l'effort d'être des parents et c'est pour cela que les Peanuts les respectent. Linus a souvent des discussions difficiles avec son père, qui se terminent sur des questions du style "après tout qu'est ce qu'un être humain?" Ce n'est pas toujours facile pour des parents moyens de se maintenir au niveau des préoccupations de leur progéniture. Charlie Brown trouve auprès de ses parents un refuge contre les sarcasmes et l'ironie de ses camarades. Son grand réconfort est le sourire de son père.

 

 

 

 

Il y aurait encore beaucoup à dire et on pourrait écrire un livre sur la psychologie et sur les motivations de chacun des personnages que Schultz met en scène. Et un autre livre encore sur ceux qui lisent Peanuts. Il faudrait aussi dire pourquoi ce sont surtout les professeurs, les étudiants et les intellectuels qui forment la majorité des fidèles de Schulz.

 

Le décor est peu important chez Schulz. Ce qu'il s'efforce de rendre avec le plus de vérité, ce sont les émotions. Quelques lignes et quelques points suffisent à rendre l'attente, la peur ; le soulagement, l'étonnement avec une vérité criante. La complexité des idées opposée à la simplicité du dessin rend les Peanuts encore plus attachants.

 

(Source : PHENIX revue internationale de la bande dessinée n°13 P. Le Carpentier

 

 


 

 

 

 
 
 
 
 
 

 

 


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1. clebs  le 14-11-2008 à 18:03:15

Ich bin ein punk-hound,
mais j'ai la crête qu'a poussé à l'interrieur,
ça aurait nuit au développement de mon cerveau.

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posté le 13-10-2008 à 15:50:56

Clafoutis and co

L'origine du mot clafoutis proviendrait de la traduction du patois "fixer avec des clous", en référence aux cerises, qui feraient office de clous, réparties dans le flan.

 

 

Bon c'est vrai que dans le Limousin, on le revendique notre clafoutis, je dis on car une part de mes origines vient de là. Mais le clafoutis c'est comme les cakes ou les tartes, ou encore le fonctionnaire, ça s'adapte et se décline sous toutes sortes de formes. Quelques recettes originales et pourquoi pas des clafoutis salés, à suivre ...

 

De saison, la recette du clafoutis aux figues fraîches :

 

  • 4 personnes
  • 6 belles figues fraîches
  • 3 oeufs
  • 60 g sucre poudre
  • 2 cuill café miel liquide
  • 60 g farine
  • 30 cl lait
  • 30 g beurre
Faire revenir les figues coupées dans le miel liquide chaud. Les déposer dans un plat beurré. Battre les oeufs en omelette, ajouter sucre et farine. Délayer avec le lait et verser sur les figues. Mettre au four environ 30 minutes (180 °C).

 

 

 


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