Auteur : Amanyte
Date de création : 18-09-2008
Petitesse et décadence ...
Récapitulons l'air du temps qui souffle sur notre planète, pas terrible du tout ... Et puis aujourd'hui, suite d'une journée sans, j'avais envie de délirer ... c'est gratuit et ça mange pas de pain (surtout au prix où il est !!!) La liste est longue, petit aperçu rapide et comme on dit dans les casinos, rien ne va plus !!
- les banquiers ont pris en otage nations et souverainetés (et nous aussi en passant), avec la bienveillance de nos dirigeants ... vive le capitalisme (en passant merci Mr Moore, votre film "Capitalism, a love story) est excellent, faut être vraiment con ne pour pas comprendre ce qui nous pend au nez ...) ... à diffuser dans les établissements scolaires.
- le communitarisme nous guette, mais pas au coin du bois, partout ... tremblez les simples quidams, si vous n'êtes ni ça ni encore ça, vous ne serez bientôt plus rien ...
- le légendaire "deux poids deux mesures" est maintenant notre "patriot act" ... on peut être politicien mafieux (vous pensez à qui ?), être mouillé dans les pires trafics d'influence et de corruption ... hop la baguette magique de la justice ! sursis ... mais attention si vous roulez trop vite ... hop la baguette de la justice ! garde à vue ...
- la confusion règne entre : je suis un citoyen et je suis un homme publique. M. Polanski en tant que réalisateur j'ai très souvent aimé vos films, en tant que citoyen vous avez les mêmes obligations que nous simples quidams ... et pitié M. le pseudo philosophe BHL, à vous entendre il faudrait excuser tous ceux qui ont souffert dans le passé et excuser leurs déviances, trop facile ...
- la marée noire s'étend sur mes pauvres bayous et qu'a-t-on trouvé de mieux pour endiguer cette catastrophe, foutre une seconde couche de produits détergents, histoire d'enfoncer un peu plus là où ça fait mal. On sait que cela peut se reproduire et on n'a pris aucune précaution quant aux autres forages (et el senor Obama en remet une couche côté Alaska ...), alors qu'il apparaît clairement que l'on est incapable de maîtriser le désastre (ou alors il va falloir des milliers de tonnes de cheveux ...arf)
- la liste pourrait continuer ainsi comme ça ... la décadence n'a pas de limites ... Rome a péri par Rome et nos capitales vont pouvoir porter le nom de Gotham City (quoique Christian Bale en Dark Knight ... arf j'adhère)
Je ne sais pas comment expliquer aux générations futures comment on a autant pu mettre la merde sur notre planète, je ne sais pas non plus si cela nous rendra plus fort (vu que ça nous tuera sûrement ...), je ne sais toujours pas où tout cela va nous mener, je ne suis pas sûre que décadence fasse bon ménage avec la sagesse que nous aurions du acquérir après tous les plantages précédents ... bref, sans être complètement pessimiste, c'est sûr demain est toujours un autre jour, mais jusqu'à quand ?
Sinon, il fait beau, le soleil va briller, dormez bonnes gens, vous ne savez pas qui vous mangera demain ...
La décadence d'une société commence lorsque l'on se demande "Que va-t-il arriver ?" au lieu de "Que puis-je faire ?" ...
J'aime beaucoup cette phrase, je l'ai trouvé sur un blog que je trouve assez détonnant et fort intéressant ... Mecanopolis
Commentaires
Rhaaa si la prise de conscience pouvait être comme les marées noires et envahir la planète ... patience, patience ...
"Tout va très bien, Madame la Marquise..." Tu connais la chanson !
Ravie de découvrir que je ne suis pas la seule à me noyer dans mon adrénaline ! Maintenant je peux me taire... La prise de conscience commence à envahir la planète.
Amicalement, durireauxlarmes.
Arf ... fallait pas ... fallait rester à jeûn, l'eau du robinet c'est bourré de produits ... qui sait peut-être sommes nous empoisonnés "à l'insu de notre plein gré ..."
A la fin oui ... mais après ?
Tsss ...non non ne pas être pessimiste, je vais bien, tout va bien, à répéter tous les soirs en se couchant et tous les matins en se levant ... à jeûn ? non surtout pas !
Heureusement que t'as dit à la fin que tout allait bien, j'ai eu peur.
T'as une imagination débordante, toi.
Pire qu'Orson Welles !