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Titre du blog : Madame Plouche
Auteur : Amanyte
Date de création : 18-09-2008
 
posté le 13-11-2008 à 21:27:53

Paroles d'Indiens

En voyageant sur la toile on découvre parfois des trésors. Pensées d'hommes, de chefs, qui ont cru pendant un temps à la parole de "l'homme blanc", pensées pleines de poésie et de sagesse ...

 

 

 

Sitting Bull, un homme-médecine ("medecine-man"), un sage, un "saint-homme" et chef indien de la tribu des Sioux Hunkpapas Lakota, il est le personnage de l'histoire de la persécution des amérindiens dont le souvenir reste le plus vif dans l'esprit de nos contemporains.

 

Quel traité le blanc a-t-il respecté que l'homme rouge ait rompu ? Aucun.

Quel traité l'homme blanc a-t-il jamais passé avec nous et respecté ? Aucun.
Quand j'étais enfant, les Sioux étaient maîtres du monde ; le soleil se levait et se couchait sur leur terre ; ils menaient dix mille hommes au combat.

Où sont aujourd'hui les guerriers ?
Qui les a massacrés ?
Où sont nos terres ?
Qui les possède ?
Quel homme blanc peut dire que je lui ai jamais volé sa terre ou le moindre sou ?
Pourtant ils disent que je suis un voleur.
Quelle femme blanche, même isolée, ai-je jamais capturée ou insultée ?
Pourtant ils disent que je suis un mauvais Indien.
Quel homme blanc m'a jamais vu saoul ?
Qui est jamais venu à moi affamé et reparti le ventre vide ?
Qui m'a jamais vu battre mes femmes ou maltraiter mes enfants ?
Quelle loi ai-je violée? Ai-je tort d'aimer ma propre loi ?
Est-ce mal pour moi parce que j'ai la peau rouge ?
Parce que je suis un Sioux ?
Parce que je suis né là où mon père a vécu ?
Parce que je suis prêt à mourir pour mon peuple et mon pays ?

 

 


 

Elan Noir, Black Elk (1863-1950) (Elan Noir) fut l'un des leader spirituel de la nation Sioux et plus precisément de la tribu des Oglalas, celle d'après les guerres indiennes qui décimèrent son peuple. Lui et quelques autres sorciers essaient ou ont essayé de maintenir vivante la tradition de ce peuple qui fut jadis si fier.

 

La deuxième paix est celle qui se crée entre deux individus, la troisième et celle qui soude deux nations. Mais au-dessus de tout cela il vous faut comprendre que la paix ne sera pas possible entre les nations tant qu'on ne sera pas convaincu que la véritable paix - comme je l'ai souvent dit - se trouve au coeur même de l'âme humaine.
 

 
Geronimo, Go Khla Yeh (celui qui baille), né en juin 1829 en Arizona, vivait libre et fier sur la terre de ses ancêtres.

Le 30 septembre 1859, jour de la Saint-Jérôme, il vengea sa famille massacrée un an auparavant par les Mexicains (massacre de Kas-ki-yeh), en en tuant le plus grand nombre possible, ces derniers tentaient de se défendre en hurlant "Santo Geronimo, Santo Geronimo!".

Il n'était pas chef et ne l'avait jamais été, mais sa bravoure et son courage durant cette bataille l'élevèrent au rang de "chef de guerre" de toutes les tribus Apaches.

 

Autrefois j'allais comme le vent. Maintenant je me rends, c'est tout.

 

 

 

 

Chef Joseph, né vers 1840 et mort le 21 septembre 1904, de son vrai nom In-Mut-Too-Yah-Lat-Lat (Tonerre roulant dans les hauteurs) était un chef amérindien de la tribu des Nez-Percés.

Il est né dans la vallée de Wallola, dans l’État de Washington, d’un père Cayuse appelé Vieux Chef Joseph et d’une mère Nez-Percé.

Il devient chef de la tribu partir de 1871 suite à la mort de son père. Il se trouva rapidement impliqué dans le combat de résistance contre l’envahissement des terres de son peuple par les colons étatsuniens, la situation étant encore aggravée par la découverte d’or.

 

Tous les hommes ont été créés par le même Esprit Divin. Nous sommes tous frères. Notre terre est la mère de tous les êtres humains, et tous devraient bénéficier de ses bienfaits de manière égale. Je sais que nous autres, Indiens, devons changer...
Nous voulons seulement avoir les mêmes droits que les autres hommes, nous voulons être comme faisant partie de l'humanité. Et lorsque l'Indien sera traité par l'homme blanc comme tout autre être humain, alors nous ne connaîtrons plus la guerre. Nous aimerions être les enfants d'une même et seule famille sous un seul et unique ciel entouré du même pays, et nous prions pour que cela advienne.
 

 

Né vers 1812, Cochise fut le chef du groupe Chokonen de la tribu Apache Chiricahua qui mène alors une existence semi-nomade entre les territoires de l'actuel Arizona et du Nouveau Mexique. Devenu Chef Chiricahua il ne fut pas, dès le début, hostile aux blancs.

En 1861, Cochise et quelques-uns des siens se rendent chez les soldats pour se disculper d'un enlèvement d'enfant dont on les accuse. (Plus tard, on apprit qu'une autre bande d'Indiens l'avait capturé). Le lieutenant George Bascom accusa très vite Cochise et voulut l'arrêter, malgré les dires de Cochise sur son innocence. De ce fait, ce dernier s'échappa avec sa femme mais le lieutenant fit pendre les indiens qui l'avaient accompagné. Dès lors, Cochise rejoint Mangas Coloradas pour combattre les blancs.

 

Ce sont toujours les faibles qui perdent. Longtemps nous avons été les plus forts. Maintenant, nous sommes les plus faibles. Nous serons battus et nous mourrons, lentement si l'on réussit à nous enfermer dans des réserves, rapidement si l'on nous anéantit au cours d'une bataille. Puis ce sera votre tour. Après en avoir fini avec nous, vous vous tournerez vers d'autres peuples. Je suis certain que vous ne cesserez jamais de vous battre contres ces peuples qui sont sur des terres lointaines, de l'autre côté des océans et qui parlent des langues incompréhensibles. Serez-vous plus forts qu'eux? Vous écraseront-ils? Peu importe. Je ne sais qu'une chose : vous vous battrez sans répit. Partout où il y a des êtres vivants, la guerre est permanente. Nous autres Indiens, nous approchons de notre fin. La vôtre viendra aussi. Un homme fort rencontre toujours un homme plus fort que lui.
 

 
L'histoire de Crazy Horse commence vers 1840 ou 1841, dans les plaines herbeuses près de la rivière Belle Fourche (petite localité au nord des Black Hills dans le Dakota). Il serait né d'un père Oglalas et d'une mère Minneconju. Crazy Horse avait cependant la peau claire et des cheveux frisés, si bien que certains ont pu croire qu'il était plutôt métis. Son nom d' enfance fut d'ailleurs Curly Hair ce qui veut dire Cheveux Bouclés. Il semble que le jeune Crazy Horse fut témoin du massacre de Grattan en août 1854 près de Fort Laramie dans le Wyoming. C'est là que le jeune lieutenant John Grattan et ses soldats furent tués par les Lakotas alors qu'ils tentaient d'arrêter un guerrier accusé de voler du bétail. En 1865, Crazy Horse fut choisi par les siens pour être un des chefs de la tribu Oglalas. Peu après débuta la guerre menée par le chef Red Cloud (Nuage rouge). Red Cloud voulait stopper la progression des colons blancs qui arrivaient sans cesse plus nombreux sur la fameuse la piste Bozeman.
 

On ne vend pas la terre sur laquelle on marche !

 

Et puis il y eu beaucoup d'autres chefs indiens, beaucoup de braves, mais trop naïfs avec leur envahisseur ... White Horse, Thunder Chief, Two Moons, Wanduta, Red Cloud, Revenger, Scabby Bull, Ouray, Plenty Coups, Petalesharro, Naichez, Oiti, Manuelito, Little Horse, Mangas, Gall, Eskadi, Dull Knife, Crow King, Curley, Black Bull, American Horse ... et aussi un peuple entier ...

 

 

 

 

 

 

Commentaires

Amanyte le 14-11-2008 à 23:30:32
Tu as beaucoup édité il me semble ... gnarf gnarf
clebs le 14-11-2008 à 19:46:28
Au toi la faux ai entendu tes fantomes,

dansons s'il le faut, tu te fais fit des bunkers.

Oiseaux ou terrier terré je suis mortel,

je ne verrais pas mon cadavre

mais le sait comme certitude

et qui sait le verrais je, moi fantôme si je suis.

Je te laisse ses phrases en témoignages d'amour.

Éditons orthographions, avec les oreilles du coeurs.
clebs le 14-11-2008 à 17:21:24
Une des qualités du "chef indien" était que nul ne le suivait par contrainte. Chacun était libre de partir vivre seul ou avec d'autres, si d'aucuns suivaient un chef, c'est qu'ils croyaient en une union pour la force. Un chef pouvait être publiquement interpellé par une femme, il n'avait pas légitimité d'exercer une quelconque forme de violence vis à vis de ceux qui l'accompagnaient et les décisions du groupe était prise en consultation avec tous et lors de désaccords il se scindait (sans vouloir généraliser cette organisation a existé). J'avions beaucoup édité...